Colique

Publié le par Yves le Pestipon

   

 Parfois, par la base, la colique lyrique le prenait. Ca remontait ! Ca remontait ! Les flux l'emplissaient depuis l'assise au sol et visaient au soleil, manifestement par sa bouche, ou vers des étoiles, des astres, comme si leur éclat hautain forçait son fondement à accueillir l'intrusion...  

 Cette chiée inverse le rendait sybille malgré l'huis qu'il avait plusieurs fois tenté de clore, au bon vieux temps, quand il se convainquait de la bonté de la tenue.

 Il se laissait désormais aller au double trou. Sa volupté envahissait le ciel, puis pleuvait comme une nue, sur son silence de volcan.

Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article